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Journée Internationale pour les Droits des Animaux

Ilona Mousseau 0
Temps de lecture estimé : 3 minutes

Le saviez-vous ? Le lundi 10 décembre 2018, a eu lieu la 20ème édition de la Journée Internationale pour les Droits des Animaux. Les militants dénoncent l’hypocrisie qui consiste à ne pas reconnaître les droits fondamentaux des animaux. Ils ont choisi cette journée puisqu’elle correspond à la ratification de la Déclaration des Droits de l’Homme, cette date insiste donc sur la nécessité d’une évolution dans les droits de l’Homme vers les droits de tous les animaux, humains ou non. Cette journée mondiale a pour but de faire reconnaître les droits à la vie, l’épanouissement naturel et à la liberté aux animaux, humains ou non. L’objectif est avant tous d’ouvrir un débat public sur la manière dont les animaux sont traités et de réussir à obtenir une reconnaissance de leurs droits fondamentaux. Cette campagne s’effectue au travers de manifestation silencieuses où les droits des animaux ne sont pas respectés comme les laboratoires qui pratiquent (encore) des expériences sur les animaux.

La lutte pour les droits des animaux, au devant de la scène depuis le début du siècle.

Mais revenons un peu sur l’histoire des droits des animaux…

Le 6 février 2001, un décret portant sur la protection des animaux exploités à des fins expérimentales ou scientifiques est publié dans la Convention européenne.

Le 2 janvier 2002, un décret portant sur l’instauration d’un comité départemental de la protection animale est publié.

Le 2 mars 2004, le Code Pénal est modifié afin d’y inclure les sévices sexuels infligés aux animaux.

Le 10 mai 2005, Madame Suzanne ANTOINE, Présidente de chambre honoraire à la Cour d’appel de Paris et trésorière de la Ligue française des droits de l’animal, rédige un rapport sur le régime juridique de l’animal et propose des pistes pour qu’il soit considéré sous le statut « d’être sensible ».

Le 1er janvier 2009, le CIWF, une ONG qui promeut le bien-être animal en élevage, déclare que les méthodes d’aviculture intensive ont contribué à l’apparition et à la propagation de maladies telles que la grippe aviaire, avec des conséquences mortelles pour l’Homme. L’association 30 Millions d’Amis  « déclare la guerre » aux élevages de poulets en batterie.

Le 10 juin 2011, une charte nommée Déclaration de Bâle concernant l’expérimentation animale a été signée par un bon nombre de laboratoires et chercheurs afin que dans leurs recherches, ils ne fassent plus souffrir les animaux.

Le 20 octobre 2013, la fondation « 30 millions d’amis » lance une pétition pour que soit créée une catégorie entre « les biens » et « les personnes » où les animaux pourraient être considérés. Cette pétition soutenue par plus de 24 intellectuels obtiendra plus de 800 000 signatures.

Le 21 novembre 2013 se déroulait la journée mondiale contre le foie gras.

Le 11 avril 2014, l’amendement « Glavany » reconnaissant la nature d’ « être vivant doté de sensibilité » aux animaux est présenté à l’Assemblée Nationale qui votera pour mais il sera ensuite rejeté par le Sénat qui sera en désaccord avec certaines clauses.

Le 31 octobre 2014, l’Assemblée Nationale adopte à nouveau l’amendement « Glavany » en seconde lecture après qu’un changement ait été proposé le 3 juin par le groupe d’étude de l’Assemblée Nationale sur la protection des animaux qui inclue notamment les sanctions pour « sévices graves et actes de cruauté » aux animaux sauvages.

Le 22 janvier 2015, le Sénat rejette de nouveau l’amendement « Glavany ».

Le 28 janvier 2015, l’Assemblée Nationale adopte définitivement l’amendement Glavany. Les animaux ne sont plus considérés comme des « biens meubles », mais « comme des êtres vivants doués de sensibilité ».

Le 17 mars 2015, l’Assemblée Nationale retire du projet de loi de 2014 les dispositions prévoyant des sanctions à propos des animaux sauvages.

Le 19 janvier 2016, les dispositions qui limitaient les droits des chasseurs sont retirées du projet de loi sur la biodiversité, à la demande du groupe Chasse de l’Assemblée Nationale.

Des espoirs à venir.

Le droit des animaux est au centre des préoccupations de la nouvelle génération et risque de changer d’ici les prochaines années notamment grâce aux mouvements vegans.

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