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Le récap’ : Phosphore et le journalisme

La Rédaction 0
Temps de lecture estimé : 2 minutes

Phosphore : ce magazine, que nous vous invitons à découvrir au CDI du lycée, existe depuis 37 ans et paraît à raison de deux numéros par mois. De vocation scientifique à ses débuts, il a évolué pour mieux répondre aux préoccupations de ses nouveaux lecteurs. Et le défi est de taille, puisqu’en 2018 Phosphore ne comptait plus que 28 000 abonnés contre 90 000 en 2005 !

Aussi, l’équipe de rédaction s’est mobilisée pour rechercher une nouvelle formule co-créée avec des lycéens : désormais les articles sont plus petits et les illustrations plus nombreuses. De plus, au journal imprimé, se sont ajoutés un site internet, une chaîne Youtube et les cinq infos de la semaine sur une application de téléphone portable.

Le choix des sujets dépend des événements qui font l’actualité.

Le magazine Phosphore ne dispose pas de moyens financiers suffisants pour se permettre de mener un long travail d’investigation (contrairement à Médiapart). Cependant, Fleur de la Haye a pris l’exemple du reportage à bord de l’aquarius (Phospore n°445 de juin 2018) pour illustrer les conditions de travail des journalistes : l’aquarius n’étant pas financé par l’état, les journalistes présents paient leur hébergement et doivent participer au sauvetage. Difficile, dans ces conditions, d’être objectif…

Les professionnels du secteur distinguent les journalistes dits “assis”, soit du journalisme sédentaire, des journalistes “debout”, qui généralement partent en reportage.

Avec honnêteté, les invités ont reconnu que les journalistes sont très sollicités pour participer à des voyages de presse où ils bénéficient d’une prise en charge financière en contrepartie d’articles élogieux… petite entorse à la charte déontologique du journaliste selon laquelle un journaliste ne doit pas être acheté.

Un métier passionnant, enrichissant mais contraignant surtout dans un secteur actuellement en crise économique.

-un article de Géraldine Goujon

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